Les objets connectés font partie de notre quotidien. Reliés à Internet par un protocole de communication pour informer les utilisateurs, ils sont présents dans de nombreux domaines comme le sport, la maison, la santé, les loisirs, le commerce, l’industrie ou l’agriculture.
Si leur utilité n’est pas à remettre en question au regard de la multitude de fonctionnalités qu’ils proposent, leur développement expose les utilisateurs à deux typologies de risques que sont l’exploitation commerciale des données personnelles et le piratage.
Pour se prémunir contre ces risques, il convient de respecter un certain nombre de bonnes pratiques parmi lesquelles, la création de mots de passe complexes et uniques, la limitation des interconnexions avec les autres appareils et avec le réseau personnel et bien sûr, une vigilance accrue dans leur utilisation.
L’IoT ou IdO : l’Internet des objets en plein essor
Si l’IdO (Internet des Objets) a considérablement modifié notre rapport au numérique en optimisant les relations entre la machine et l’humain, son développement rapide entraîne des conséquences sur l’environnement par l’augmentation de la consommation énergétique et de l’empreinte carbone qu’il génère.
En 2021, il y avait 12,3 milliards d’objets connectés dans le monde selon le cabinet d’études américain IoT Analytics.
L’absence d’une définition harmonisée à l’échelle internationale de l’IdO ne permet pas de produire des données très précises mais on sait que son développement est tel qu’il pourrait représenter un total cumulé de 50 milliards à l’horizon 2025 (fourchette basse) et jusqu’à 200 milliards si l’on prend la fourchette haute.
Objets connectés : au-delà des bénéfices, un impact majeur sur l’environnement.
Les émissions de gaz à effet de serre que génère le numérique proviennent majoritairement des équipements électroniques que nous possédons et le développement rapide des objets connectés peut avoir un effet dévastateur sur notre environnement.
« Les services numériques émettent 2,5% des émissions de gaz à effet de serre et consomment aujourd’hui à eux seuls l’équivalent de 10% de la consommation électrique en France » selon écologie.gouv.
Les pollutions engendrées par les objets connectés sont liées à leur fabrication qui nécessite l’utilisation de matériaux tels que les métaux précieux ou le plastique. L’extraction de quelques grammes de minerai nécessite de réaliser de grandes excavations mais aussi l’utilisation de grandes quantités d’eau.
On considère qu’un objet connecté aura émis 73% des gaz à effet de serre de son cycle de vie avant même sa première utilisation.
Au-delà de sa fabrication, c’est son utilisation qui consomme de l’énergie puisque l’objet connecté nécessite une connexion constante.
Les données collectées par ces objets connectés sont ensuite stockées ce qui alourdit encore leur bilan carbone.
Objets connectés : de bonnes pratiques pour atténuer leur empreinte environnementale
Face à l’augmentation du nombre des objets connectés, il convient d’adopter un comportement responsable.
C’est la raison pour laquelle le gouvernement a lancé en partenariat avec l’ADEME une campagne de sensibilisation pour un numérique responsable.
La campagne relancée début juin incite à réduire l’empreinte environnementale du numérique au quotidien à travers de courtes vidéos et bannières.
Découvrez la vidéo publiée sur le site longuevieauxobjets.gouv !
Proselis : un acteur du numérique engagé
L’ambition d’agir pour préserver la planète est inscrite dans l’ADN Proselis. En tant qu’acteur du numérique, l’entreprise a pleinement conscience de l’empreinte environnementale liée à l’informatique.
C’est la raison pour laquelle Proselis à travers de nombreuses actions s’efforce de réduire son empreinte écologique : panneaux photovoltaïques pour produire de l’énergie solaire, recyclage, reconditionnement…
Le modèle économique de Proselis est également vertueux puisqu’il repose sur le principe du service à la demande afin de s’adapter avec précision et en temps réel aux besoins des entreprises ce qui permet d’éviter les équipements surdimensionnés.
Proselis, c’est aussi un acteur engagé pour sensibiliser le plus grand nombre aux bonnes pratiques numériques du quotidien. La formation “réduire son empreinte environnementale numérique” permet par exemple d’acquérir les bons réflexes pour minimiser son empreinte carbone au sein de l’entreprise.